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nos yeux. I. L’homme qui a réussi Je prends
Henry Ford
comme un symbole du monde moderne, et le meilleur, parce que personne
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sans peine la popularité mondiale des « idées » d’
Henry Ford
et des livres qui les répandent. L’on ne pourra qu’y applaudir, sembl
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e pas de l’Amérique. 2. Victor Cambon, préface à
Henry Ford
, Ma vie et mon œuvre, Paris, Payot, 1925. 3. L’Illustration, 20 nov
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outes qu’est née l’auto. Voir l’autobiographie de
Henry Ford
. On sait que ce rêveur incurable, bricoleur sans culture ni génie, ch
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oup, devenus « vitaux ». Etc. 71. Cf. Ma Vie par
Henry Ford
. On sait que ce rêveur incurable, bricoleur sans culture ni génie, ch
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son livre intitulé Ma Vie, nous donne l’inventeur
Henry Ford
. Ce rêveur incurable, ce bricoleur dépourvu de connaissances scientif
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l’adolescence, qui est l’âge des fugues. Le jeune
Henry Ford
le réalisa en 1893, quelques années après que l’Allemand Otto eut inv
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uverez le récit détaillé dans l’autobiographie de
Henry Ford
. Ce rêveur incurable, bricoleur sans culture ni génie, était obsédé p
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trouve le récit détaillé dans l’autobiographie de
Henry Ford
, Ma Vie. Ce rêveur incurable, bricoleur dépourvu de « connaissances s
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Detroit, le jour où un garçon de 12 ans et demi,
Henry Ford
, fils d’un paysan, rencontre une « locomotive routière », c’est-à-dir
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aucun besoin du public, bien au contraire, comme
Henry Ford
l’a noté. Aujourd’hui, moins d’un siècle plus tard, c’est une nécessi
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selon les déclarations récentes du petit-fils de
Henry Ford
, racheter la General Motors et la Société Ford elle-même, s’ils le vo
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: vers 1890, personne n’a besoin de l’auto. Mais
Henry Ford
réussit à l’imposer au monde, en quelques dizaines d’années, et voici
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t ans exactement, un petit paysan de 12 ans nommé
Henry Ford
, croise à huit miles de Detroit ce qu’il appelle « une locomotive rou
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te. Tout cela n’empêche nullement le petit-fils d’
Henry Ford
de déclarer tout récemment : « Nous ne sommes plus accoutumés à aller
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la plupart des valeurs qui ont assuré le succès d’
Henry Ford
. Partant de l’idée que les solutions à notre crise économique ne sont
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oyen de locomotion bruyant et polluant), mais que
Henry Ford
a réussi, par un certain nombre d’astuces économiques et publicitaire
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our hypothéquer le futur. Il y a d’abord le jeune
Henry Ford
qui trahit ce rêve d’adolescent (une voiture pour être libre) lorsqu’
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mence à l’automne de 1875. Elle est rapportée par
Henry Ford
dans ses mémoires, avec la simplicité qui convient. « Le plus mémorab
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tats-Unis en produisent 12 millions par an. Quand
Henry Ford
meurt en 1947, rassasié de jours et milliardaire, la General Motors e
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nt, selon la déclaration récente du petit-fils de
Henry Ford
, en mesure de racheter la General Motors et la Ford Company, s’ils le
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us : en 1899, personne n’a besoin de l’auto. Mais
Henry Ford
réussit à l’imposer au monde en quelques dizaines d’années, et voici
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tour de nous et d’en croire nos yeux. » Je prends
Henry Ford
comme un symbole du monde moderne, et le meilleur, parce que personne
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d’état de prévoir l’histoire de fous qu’initiait
Henry Ford
sous leurs yeux, parce qu’ils partageaient avec lui le plus clair de
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comotives sur rail. 99. Jonathan Norton Leonard,
Henry Ford
, New York, 1932, Paris, 1958. 100. J. N. Leonard, op. cit., p. 9. I
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En 1928 j’ai écrit un article sur les mémoires de
Henry Ford
, Ma Vie, publiés en français. L’article était intitulé « Le péril For
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autorités scientifiques ». Mais en 1899, le jeune
Henry Ford
fonde une entreprise de construction d’automobile à un moment où, not